Faut-il encore s’interroger sur la raison d’être de ce réseau ? Pendant deux jours, les différentes femmes Maires du Cameroun qui constituent le REFELA-Cam en provenance des dix Régions du Pays ont assisté aux ateliers organisés par la Commune de Bangangté.
Le séminaire de capitalisation du projet MODEAB s’est tenu du 17 au 18 Juillet 2014 à Bangangté et a réuni plus de 300 participants dont une bonne brochette des Femmes Elues Locales, Maires et conseillères municipales. De ce séminaire, la Commune de Bangangté que dirige Mme Célestine Ketcha Epse COURTES a permis aux femmes Maires de nouer les contacts avec les partenaires étrangers présents, de s’arrimer aux exigences de la coopération Nord-Sud, de s’approprier les techniques d’élaboration des projets relevant de l’intérêt des populations, de partager avec d’autres Communes lauréates du Prix National FEICOM.
Les femmes Maires ont décidé de marcher ensemble, de s’entraider mutuellement pour l’intérêt des populations camerounaises et surtout de conduite de la politique des grandes réalisations prônée par S.E Paul Biya, Président de la République du Cameroun d’une part, et de se mettre ensemble pour l’émergence du Cameroun fixé en 2035 d’autre part. Pendant ces ateliers, l’intervention des femmes Maires n’a laissé personne indifférent… Il y a eu de leur part, des questions posées, des rapprochements avec les services techniques des différentes Communes, des têtes-à-têtes avec le secrétaire général de l’AIMF, le Délégué Général de la Fondation Veolia Environnement, et l’Administrateur et chargé de mission de SIAAP. Elles sont venues, elles ont participé, elles ont pris des notes, elles ont effectué des descentes sur le terrain, chacune d’elles a pu se faire une petite idée. « Lors de la descente sur le terrain, j’ai été édifié, on nous a montré l’importance des latrines, car chez nous au Nord, les hommes font encore les selles un peu partout. Dans ma Commune, on ignorait que les selles pouvaient nous servir d’intrants agricoles. Nous avons également appris comment recueillir les urines, les fermenter pour en faire de l’engrais. La Commune de Bangangté c’est une école pour les Maires. Pour moi, il ne s’agit pas d’un atelier de restitution mais d’un atelier de formation », confie Haoua Tizi, maire de Mayo-Oulo
Ces moments de restitutions et d’échanges ont permis aux membres du REFELA-Cam de prendre consciences des défis à relever dans leur Commune et de la priorité qui doit être accordée aux besoins humains. C’est à ce titre que Anne Marie Tsitsol, Maire d’Angossas par ailleurs Trésorière du Refla-Cam livre son sentiment : « Je constate avec joie que les problèmes d’eau se posent presque partout, je croyais que c’était un problème propre à ma Commune. A la suite des visites des projets, je dois dire que le travail qui a été fait est très appréciable, les ateliers et les exposés sont très enrichissants. Bangangté est un exemple de haut vol, je ne peux même pas prétendre l’avoir chez moi, mais je pense que je peux m’inspirer de l’exemple des Communes de Dschang et de Ngomedzap »
Quant aux autres Maires présentes, elles ont exprimé des remerciements à l’endroit de leur Présidente Nationale et Maire de Bangangté de leur avoir donné l’occasion d’apprendre au dépend de la décentralisation qui est déjà en marche dans notre pays.
Cet atelier a également été l’occasion pour ces Femmes Maires de finaliser le site web du Réseau qui ouvre ainsi leurs Communes au monde.
BP: 18 Bangangte
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